Le destin des étoiles

Star Wars, étoiles perdues, se situe dans la période « l’ Empire contre-attaque ». On va alors croiser des têtes très connues de la série, Han Solo, Chewbacca, Princesse Leia ou encore Dark Vador. Mais ici, c’est autour de Thane Kyrell et Ciena Ree que va se centrer l’histoire.

L’histoire démarre par un affrontement entre l’empire galactique et l’alliance rebelle. Thane est alors pilote de l’alliance. Les rebelles doivent fuir à nouveau de leur nouvelle planète, la planète Hoth. Malgré le fait qu’ils trouvent des planètes reculées, l’empire finit toujours par les retrouver. C’est au moment où il trouve repos sur le croiseur stellaire, le liberté, que Thane se replonge dans ses souvenirs.

Et c’est tout l’intérêt de ce manga, ce flashback qui nous explique la relation entre les deux personnages, Thane et Ciena. Il nous montre une jeunesse qui croit en l’empire, ils vont alors décidés de s’y enrôler ensemble, ils se promettent de devenir pilote et officier de l’armée impériale.

On suit alors, de façon assez classique, le parcours très fatigant de l’école d’officier. Les deux jeunes se rapprochant de plus en plus s’en jamais se l’avouer. Mais très vite Thane va avoir des doutes sur les ambitions réelles de l’Empire et une rupture va alors avoir lieu entre les deux.

Une petite dose de fan-service permet de revivre des scènes ultras connues que l’on connait par cœur dans les films.

Après avoir lu, Star Wars la haute république également chez Nobi Nobi que j’avais bien apprécié, celui-ci je le trouve plus adulte, plus mature et surtout ancré dans un contexte connu. Entre les personnages, les lieux, on est en pleine création de l’étoile de la mort, on est vraiment dans un environnement connu mais avec deux personnages inconnus qui se fondent complètement dans le décor. C’est bien écrit, ce premier tome permet de poser les bases en se focalisant sur la jeunesse des deux personnages, j’attends impatiemment la suite pour voir si Ciena commence à ouvrir les yeux. C’est également très bien dessiné, on sent un auteur habitué à la série.