Réconciliations
Après une période troublée notamment marquée par leur séparation pendant l'évènement Heroes Reborn (bon, c'est trop long à expliquer et je n'ai pas eu envie de revisiter tout ça), Bruce Banner et Hulk sont de nouveau réunis au début du #461. L'autre élément marquant de cet épisode à la partie graphique faiblarde (un intérim signé David Brewer et Andrew Pepoy) est le retour du Maestro, ramené à la vie par l'énergie dégagée par le titan vert dans l'épisode précédent. Pour rappel, le Maestro avait été détruit à la fin de l'excellent Futur Imparfait, quand il fut envoyé dans le temps, à l'instant précis de l'explosion de la bombe Gamma.
Pour moi, le Maestro n'a jamais retrouvé l'impact de ses débuts et aurait du rester cantonné à la mini-série dessinée par George Pérez. Et cela s'est vérifié dès ce numéro où il possède l'armure du Destructeur grâce à des trolls échappés d'Asgard (!). L'ensemble est moyen et la bonne idée de l'affrontement (la "bataille d'esprits" de Hulk et du Maestro à l'intérieur du Destructeur) est gâchée par un effet visuel confus.
Adam Kubert revient pour le #462 (et c'est tant mieux) dans lequel Peter David assemble les pièces de la dernière ligne droite de sa longue prestation. Rick Jones est blessé (autre référence à Futur Imparfait), le général Ross est ressuscité (ce qui donne lieu à une dynamique différente avec Hulk/Banner) et Armageddon, le leader des extraterrestres Troyens, est toujours là, attendant de prendre sa revanche.
Le sommaire du #44 de la revue Hulk est donc inégal, ce qui caractérise le run de Peter David à partir du milieu des années 90. L'intérêt était revenu quand Adam Kubert s'est installé aux dessins et il y a eu de belles (et tristes) choses dans le final qui fut publié par Panini dans un Marvel Mega.
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