"Por todos los santosn un diabloooo"

Stitch et le Samouraï c’est une histoire un peu différente du film Lilo et Stitch, en arrivant sur Terre, Stitch attéri cette fois-ci en plein Japon féodal dans la province de Gekoku et tombe sur une bataille qui oppose Meison Yamato, Samouraï assoiffé de pouvoir contre l’armée du général Shibamasa. Les troupes essaient de capturer cette bête, ce « tanuki bleu » comme ils le surnomme, mais rien à faire il est beaucoup trop fort. Et puis Meison Yamato a comme une soudaine envie de le caresser, et c’est comme ça que l’attaque sanguinaire fut remise à plus tard. Même les troupes ne comprennent pas ce qu’il se passe, pourtant le Tanuki bleu est ramené dans la demeure du samouraï qui va tout tenter pour l’attendrir et l’apprivoiser.

Lors de cette lecture j’ai beaucoup pensé à une lecture récente que j’ai faite, « chat de Yakuza ». Le principe est exactement le même. Sous ses allures de grand guerrier qui n’a peur de rien, Meison Yamato va tout faire pour réussir à caresser Stitch. On va suivre leur quotidien, trouver de la nourriture, lecture de poèmes, danser, jouer à des jeux, tout y passe.

Les souvenirs refont également surface, le samouraï se rappelle son enfance difficile où il fut séparé de ses parents et abandonné dans une province rivale. Il décide alors de redonner le sourire à Stitch. Le tout donne parfois des situations assez humoristiques.

Le lecteur est amené à découvrir en même temps que Stitch quelques éléments de la culture Nippone. Entre chaque chapitre, on voit une page ou Stich et le Samouraï joue à des jeux traditionnels comme le Yamakuzuchi, un jeu d’éboulement avec du sable où une baguette est planté dedans et petit à petit il faut retiré du sable sans faire vaciller la baguette. Ou encore le Ayatori, un jeu de ficelle, comme ce fameux Stingz à la mode récemment en France. Mais aussi la poésie, le rouleur d’estampes humoristiques ou le théâtre. Rien n’arrêtera Meison pour divertir son petit Tanuki.

Du coup il ne se passe finalement pas grand-chose dans ce tome 1, heureusement, la fin nous promet plus d’action dans les tomes suivant.

Au final, Stitch et le Samouraï est un récit à base de « et si », humoristique et instructif par moment, un mélange qui se porte bien et qui fait passer un moment plutôt agréable. Et mention spéciale pour le petit Stitch dessiné en bas à gauche de chaque case, chaque fois dans une position différente, qui nous propose un folioscope plutôt mignon.

Plus de photos sur Instagram : les.lectures.de_juju