L’espoir Malgré Nous
Le tableau de fin, du vrai Félix, résume à lui seul la période 39-45 que cette excellente série en quatre tomes nous aura fait traverser entre sourires et larmes. L’auteur a su rendre cette période complexe avec sensibilité. Il évoque toues les sujets difficiles, la guerre, l’embrigadement, les morts, la faim, la déportation, jusqu’aux vengeances et mesquineries, sans images choquantes. Il a su mettre les histoires d’adultes à la portée d’enfants, sans manichéisme.
Le personnage du fermier, autodidacte, proche de la terre est, par exemple, plein de bons sens et de compréhension des logiques qui gouvernent le monde, et sait les partager de manière simple et didactique aux enfants.
Les héros le sont malgré eux, sans savoir, sans espoir de reconnaissance ; La phrase qui résume le mieux ce qui semble mener leur vie, présente dans ce tome 4 est dite par le fermier philosophe : « le bruit ne fait pas de bien, le bien ne fait pas de bruit ».
Le dessin, une ligne claire avec des cases au découpage classique, est tout à fait adapté à la période traitée par le récit. Certaines cases avec une multitude de personnages, font penser à des cases identiques de Tintin, tandis que le style graphique rejoint celui des Spirou du début, revu et personnalisé par l’auteur.
Cette très belle série en quatre tomes peut se lire par tous, petits et grands. A un premier niveau de lecture elle permettra aux jeunes enfants de mieux comprendre mes tragédies de la guerre. A un deuxième, elle fait prendre conscience aux adultes des choix moraux difficiles de la période, et du fait que l’humanité apprend trop peu de ses erreurs et des horreurs commises. Gardons l’espoir malgré nous.
En bref
Cette très belle série en quatre tomes peut se lire par tous, petits et grands. A un premier niveau de lecture elle permettra aux jeunes enfants de mieux comprendre mes tragédies de la guerre. A un deuxième, elle fait prendre conscience aux adultes des choix moraux difficiles de la période, et du fait que l’humanité apprend trop peu de ses erreurs et des horreurs commises. Gardons l’espoir malgré nous.
Laissez un commentaire
Commentaires (0)