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Critique de Black squaw #3

par vedge le mar. 30 août 2022 Staff

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Métisse volante

Cette tétralogie est un récit romancé, basé sur la vie d’une pilote américaine, métisse, indienne et noire (d’où le titre), Bessie Coleman.

Dans ce troisième tome, on retrouve Bessie dans une mare à cochon, après avoir chuté d’un véhicule du KKK auquel elle s’était accrochée à la fin du tome précédent. Emportée par la fièvre, elle se remémore son séjour en France, seul pays ou une femme, noire de surcroit, peut passer son brevet de pilote en 1920.

Poursuivant sa vengeance contre le Ku Klux Klan, elle est bien décidée à en abattre le chef, qu’elle part, une fois rétablie, rencontrer chez lui. Sa visite ne se passe pas comme prévu, et elle doit son salut à un drôle de poisson, pilote, de moto. Elle y trouve aussi son surnom, titre de la série.

Mais cet opus la voit aussi devoir, contre son gré, et par chantage, travailler à nouveau pour la famille Capone, pour du transport ou de la protection de transport d’alcool durant la prohibition.

Le dessin est superbe, et l’ambiance coloré des flashbacks ramène aux photos sépia d’époque, aux couleurs atténuées par le temps. Je trouve aussi la mise en page des pages 44 et 45 avec ces cases allongées sur deux planches en face à face, qui montrent le décollage de nuit d’un immense bombardier très réussies.

Black Squaw est l’histoire édifiante d’une femme forte qui bouscule les obstacles pour réaliser son destin. Se sont aussi des aventures folles, dessinées avec talent.

En bref

Black Squaw est l’histoire édifiante d’une femme forte qui bouscule les obstacles pour réaliser son destin d'aviatrice. Se sont aussi des aventures folles, dessinées avec talent.

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