Vesper Fantasy

S’il y a bien un tome que j’attendais cette année, c’est bien ce 2nd volume de Vesper.

J'avais très accroché au premier tome mais j'avais une certaine frustration à cause d’un récit qui s'arrêtait là où ça commençait vraiment. Mais passé ce point, l'univers, la promesse d’une aventure folle et les dessins, tout convergeait vers quelque chose d'énorme : forcément j’étais pressé de découvrir la suite.

Commence donc ce nouveau tome avec la quête de Vesper souhaitant secourir Crimson, retenu prisonnier suite aux évènements du 1er tome. Et le moins qu’on puisse dire est que cet album ne va plus nous laisser respirer mais à bon escient !

Jérémy va dorénavant utiliser tout ce qu’il a installé jusque-là, Vesper va retrouver son groupe, les chevaliers du Nix, tenter de secourir de Crimson et... le dernier acte dont je me tairai car c’est la grosse surprise du volume.

En termes de péripéties, c'est très gourmand, il se passe plein d’évènements, malgré le peu de pages, tout en parvenant à s'attacher à plusieurs personnages et surtout Vesper qui prend beaucoup de consistance.

L’héroïne bénéficie d'un tres joli traitement : une femme de caractère qui nous cache plusieurs secrets et qui est prête à beaucoup de chose pour sauver Crimson. La prise de contact avec sa mère est aussi un moment mémorable et leur magie montre qu'il ne faut pas trop faire le malin avec cette famille…

Bref, une fois que ça commence la lecture devient frénétique et graphiquement, c'est juste magnifique. Franchement, la couleur directe, ça m'épatera toujours et j'ai apprécié y voir une cohérence dans ce monde, visuellement parlant. Il y a quelque chose d'assez organique dans les planches qui les rend fascinantes : ça m'est arrivé de m'arrêter sur quelques cases tant elles ont l’air vivantes.

Reste que si j'ai adoré ce tome, il y a une autre frustration qui s’est créée au niveau des combats : ils sont trop rapides ! C’est malheureusement inhérent au format. Il y a trop peu de pages en franco belge, je n'aurais pas craché sur des combats plus longs… Vu la beauté des pages et le goût prononcé de Jeremy pour Final Fantasy, on aurait pu avoir des scènes incroyables mais là ça va à l’essentiel : dommage.

Reste donc la surprise finale, je dirai juste qu'elle est bienvenue et désarçonnante. Toute sa construction, ce qu’elle entraîne et la puissance visuelle est très marquante : il y a un vrai effet ”waow”. C’est fou et ça lance définitivement la saga, une chose à dire… Vivement la suite !