Le rossignol ne chantera plus...

On retrouve Takeo et Kaede pris dans la spirale infernale de leur destinée. Le chant du rossignol n’est finalement qu’un détail dans les évènements qui prendront place dans cet album. Un enchaînement de coups de théâtre et de décisions limitera les choix et possibles de nos deux jeunes héros pour leur vie future…

Rien à redire sur cette adaptation qui apporte un grand nombre de rebondissements dans ce troisième album. On découvre davantage Kaede, dans une détresse telle qu’elle prendra une décision lourde de conséquences. Et que dire de Takeo pris entre son envie d’embrasser sa vie de fils de Sire Otori et le devoir qu’on veut lui imposer en tant que descendant de la Tribu. Nos deux jeunes héros tenteront de se trouver, de lier leur destinée tant bien que mal en s’approchant d’un idéal que les évènements éloignent toujours davantage.

Le passage en BD apporte un support original toujours aussi intéressant. Malgré le style propre au dessinateur qui donne l’impression de gueule cassée sur les visages, les décors et la colorisation permettent de bien s’immerger dans l’histoire et l’époque décrite. De plus, le choix de description de des membres de la Tribu en renard apporte également une plus-value appréciable. Le mouvement et les scènes de combats sont également bien retranscrites à l’image de cette page 67 qui est magnifiquement représentative. Il y a également quelques pleines pages appréciables.

L’album est haletant, la fin est tragique et il me tarde de lire la suite pour voir comment vont évoluer Takeo et Kaede.