Place au bain de sang

Comme annoncé dans la chronique précédente, c’est au tour du prêtre Murechika de rentrer dans la danse. Il recueille Daigo alors qu’il est au plus mal, il va l’aider mais aussi lui raconter tout un tas de choses fort intéressantes pour faire progresser l’intrigue. Le prêtre connait très bien le village mais aussi le clan, il est considéré comme le deuxième chef du village après le chef du clan Gotô. Et en parallèle, focus sur Keisuke encore une fois. On le découvre de plus en plus comme un personne « normale » très gentille. Un personnage très étonnant, compliqué à cerner mais très bien écrit. C’est passionnant.

Un auteur qui jour toujours avec nos nerfs. Alors que les flics débarquent, ils cernent quasiment tout le village, entoure le clan Gotô, on se dit clairement que c’est fini. « Bonjour les Gotô. La fête est terminée. » C’est mal connaitre les Gotô. Un énième retournement de situation et beaucoup de violence plus tard, c’est tout le contraire qui se passe. Cette famille ne lâche rien, de nouveaux membres vont prendre plus d’ampleur quand d’autres vont se montrer plus amoindris.

Champion des rebondissements, Masaaki Ninomiya décide de passer à l’action. Un véritable bain de sang à lieu, c’est violent et grâce au dessin on est toujours plus immergé dans ce terrible affrontement. Âme sensible d’abstenir, des membres arrachés, des yeux qui volent, ça tire à tout va.

Gannibal, avec ce tome 7, passe littéralement à l’action. En obtenant la coopération de Deisuke, Daigo semble arriver au bout du tunnel. Mais les villageois font preuve d’une folie qui dépasse les policiers et tout entendement. La foi aveugle qui les habite se radicalise. Après Daigo, prendront-ils pour cible sa fille, Mashiro ?!