La jeunesse de Baki

Chronique pour les tomes 5 à 8

INCROYABLE, voilà ce qui ressort de cette lecture. Ces 4 tomes sont parfaits, quel délice.

On avait laissé Baki dans son combat, dans l’arène souterraine, contre Kureha Shinogi, un médecin aussi musclé que peu scrupuleux et connaissant l’anatomie humaine comme sa poche. Une énorme différence de taille et de poids entre les deux, le combat est très intense et indécis jusqu’au bout. Superbe.

Keisuke Itagaki, « conclut » cet arc sur l’arène souterraine et nous envoie quelques temps en arrière où l’on découvre un Baki à l’âge de 13 ans, un jeune collégien déjà passionné par les arts martiaux. Un nouvel arc sur la jeunesse de Baki, qui dure jusqu’au tome 8 et qui est terriblement prenant, c’est impossible de s’arrêter dans sa lecture. Baki c’est un manga de baston mais pas que finalement, et je suis agréablement surpris par tout le background qui entoure cet œuvre mythique. On découvre ainsi plus en détail son père mais également sa mère, qui est en charge de suivre l’entrainement de son fils pendant que « l’ogre » parcourt le monde pour parfaire son entrainement. Quel personnage sa mère !!

Ce que j’ai énormément apprécié c’est que malgré que Baki soit jeune, l’intensité des combats ne retombent pas voire même s’accentue. Quelle sensation, chaque combat est rempli de tension.

L’occasion de suivre plus particulièrement un adversaire, et quel adversaire. Mais là où l’auteur est très fort c’est dans la façon dont il amène ce concurrent et ce combat exceptionnel. Baki tombe sur la route d’un boxeur d’exception, Yuri Chaklovsky qui souhaite être le meilleur dans toutes les catégories de boxe. Baki rêve de l’affronter mais un twist du mangaka le propulse contre cet autre adversaire 100 fois plus fort que le pauvre Yuri qui paraissait pourtant déjà intouchable. Cet adversaire c’est un Yakuza de 15ans, une montagne, un roc qui pulvérise quiconque le défi. Les 4 tomes montent en intensité jusqu’au combat final. Et quelle claque, que ce soit dans les techniques, dans les retournements de situation, dans l’intensité ressentie ou encore dans les dessins. Un combat inoubliable.

En bref, lisez Baki.