Ascenseur émotionnel

Le tome 9 s’ouvre sur le combat à bord de l’avion qui doit terminer son voyage en Chine. Un combat délicat se poursuit où Narumi, Guy et Lucille doivent affronter des automates tout en essayant d’épargner le maximum de passagers. Un combat très prenant qui délivrera toute son intensité dans les airs avec un finish encore une fois surprenant mais comme Kazuhiro Fujita en a maintenant l’habitude. Il maitrise son récit à la perfection. Mais comme dirait Fox Mulder dans X-Files, la vérité est ailleurs. Et oui l’intérêt de ce début de manga si situa au-delà de ce combat pourtant maitrisé à la perfection. L’avion s’écrase sur une plage, au Japon, là où une certainte troupe de cirque est enfin prêt à accueillir ses premiers spectateurs.

Et oui, Masaru et Shirogane qui ne cessent de penser à Narumi et tout le bonheur qui leur a fourni vont enfin se revoir. Un sentiment de bonheur, de joie, l’excitation est à son paroxysme. Ouiiiiiii ils vont enfin se retrouver !!! Mais voilà que l’auteur nous prend au dépourvu. Encore une fois. La frustration est énorme mais on saluera le courage de l’auteur qui ne tombe pas dans la facilité. Un génie.

La suite se poursuit loin de Masaru, Shirogane et toute la troupe. Narumi repart aussitôt en Chine pour découvrir le lieu de cette photo donnée par Tom. Et là encore, le génie du mangaka va s’ouvrir devant nous. Retour 200 ans en arrière, à la découverte de Francine et deux frères très importants. On apprend tout un tas de révélations très importantes qui enrichissent une fois de plus cet univers complètement dingue du mangaka. C’est bluffant, le scénario est maitrisé de bout en bout, du grand art.

Un tome 9, parfait, marquant et maitrisé. Le lore se développe, s’ouvre à nous, de nombreux mystères tombent. Je suis totalement conquis.