L'entrainement puis le combat tant attendu

Chronique pour les tomes 9 à 11

Résumé du tome 9 : Baki a encore un mois pour se préparer au combat qui l’opposera à Yûjirô. Désireux de devenir plus fort que son père, Baki souhaite passer par les mêmes épreuves que lui, baptême du feu compris. Mais dans quelle dangereuse région du globe Strydum va-t-il choisir de l’envoyer ? Et surtout, qui est ce mystérieux Gaia ?

Pour devenir aussi fort que son père, Strydum conseille à Baki d’affronter une armée entière, très compliqué de trouver au Japon, mais pourtant il existe bel et bel 5 hommes aussi forts que 400 soldats. Ils sont actuellement dans le jardin des Dieux sur l’île d’Hokkaido. Ce volume ne cesse de monter en puissance jusqu’à d’une part la rencontre de ces 5 soldats mais surtout d’autre part par l’apparition soudaine de Gaia. Ce type est un dingo, il contrôle totalement son cerveau et ses hormones. C’est un régal de en bout. Comme depuis le début avec cette série, ce n’est pas forcément un manga qui propose de la baston pour la baston. Un gros travail est fait par l’auteur pour proposer à chaque fois, à chaque nouveau personnage un univers propre, un background. Ici, Gaia m’a beaucoup fait penser au film Split, je vous invite grandement à aller voir la bande annonce et/ou le film en entier si vous avez la curiosité. Ce film est aussi exceptionnel dans son genre.

Tome 10 : Baki est envoyé dans les forêts les plus profondes et se confronte à conq soldats d’élite, dont l’un se révèle être Gaia, une légende vivante aussi forte que « l’ogre ». Baki parviendra-t-il à s’approprier l’état d’esprit de ces hommes qui partent à la guerre en sachant qu’ils peuvent mourir ?

Ce volume 10 nous propose le grand combat contre Gaia. Comme d’habitude c’est plein de rebondissements, ne sachant jamais qui va finir par l’emporter. Dans la victoire ou la défaite, on se régale, c’est vraiment jouissif c’est moment de pure baston. Un combat qui permet à Baki de prendre conscience de certaines choses et de progresser grandement.

Après cet épisode dans la forêt, les auteurs en profite pour nous remontrer Yûjirô, quel aura maléfique ! Lui aussi s’entraine un petit peu tandis que Baki continue de chercher à progresser. Très intéressant cette mise en parallèle entre le père et le fils, le grand combat approche. Les planches sont toujours aussi superbes, c’est un manga qui est aussi très contemplatif, on en prend plein les yeux.

Tome 11 : Voilà le jour tant attendu. Celui où Baki va affronter l’homme qu’il veut battre et dépasser depuis toujours : son père, Yûjirô. Hors de question de souffler pour autant car Baki veut s’échauffer jusqu’au bout afin d’être au niveau. ça tombe bien : ses adversaires d’hier sont venus en amis pour lui servir de partenaires et de soutiens.

Cet arc contre « l’ogre » si finit en apothéose. Une montée en puissance depuis le tome 9. On le sait, Baki va affronter son père, cet être quasiment surhumain. Baki ne cesse de s’entrainer avant le grnad combat et là aussi on s’aperçoit de ses progrès énormes. Tous ses camarades de baston reviennent pour lui servir de sparring et même Hanayama, le jeune Yakuza est là. Lui et Baki avait réalisé un combat de fou furieux, maintenant Baki le surpasse allégrement. La mère de Baki, Emi est également au milieu de ce combat, clairement amoureuse de Yûjirô, elle ne souhaite qu’une seule chose qu’il fracasse son fils. La tournure du combat pourra en surprendre plus d’un, très intense avec beaucoup de moments très forts avec une fin... sans commentaires ^^

La suite amène vers un nouvel arc, qui me donne forcément très envie de continuer, d’ailleurs je l’ai déjà lu et je peux vous dire que le tome 12 est pour moi encore meilleur que c’est trois tomes là, ça envoie du très très lourd. Je vous en parle très vite.