La fin d’un mythe

Une fois passée la petite tristesse après avoir appris qu’on tient entre les mains le dernier tome de cette excellente série, il fût temps de se plonger dans la lecture de cet ultime opus de Once & Future.
Dans ces 5 tomes, découpés en 2 cycles avec au total 30 chapitres, Kieron Gillen et Dan Mora nous auront fait rêver, rire et attendris en nous plongeant dans un univers génial mélangeant les plus grands mythes britanniques, pour la majorité, et certains d’autres contrées. Mais avant d’être nostalgique de cette série qui se clôt donc sur cet album, allons-y pour la review de cette conclusion mythique.

Synopsis : Si vous n’avez pas lu les 4 précédents, je vous conseille de ne pas lire pour ne pas vous spoiler !
Après avoir définitivement transformé son autre fils en créature hybride aux diverses facettes et avoir accéléré l’installation de l’Outremonde sur notre réalité, Mary continue sa quête du Graal au côté de Spider-man 2099… euh Lancelot Dulac. La guerre civile fait rage depuis que différentes versions du roi Arthur sont apparues pour se battre pour le trône. C’est la veille de Noël et une étrange épée apparaît, coincée dans un rocher. Permettra-t-elle enfin d’instaurer la paix et de faire revenir notre monde dans sa réalité ?

Comme pour les tomes précédents, j’ai adoré. Je suis en effet un peu triste que ça s’arrête mais en même temps 30 chapitres, c’est déjà pas mal pour une histoire comme celle-ci qui aurait pu vite tourner en rond. Mais comme pour l’intégration du mythe de Beowulf, de Méduse et d’encore d’autres, Gillen relance l’intrigue avec de nouveaux personnages célèbres pour agrémenter ce récit légendaire. À aucun moment je ne me suis ennuyé et ça a été un véritable plaisir à lire, même si la fin m’a paru un peu facile scénaristiquement parlant.
Cependant, la lettre “d’adieu” de l’auteur en fin d’album, nous permet de garder un petit espoir de voir réapparaître Bridgette, Duncan et Rose dans de futures aventures mais sûrement pour des récits plus courts.

Dan Mora est toujours au top pour la conclusion de cette histoire. Tant pour la couverture que pour les planches intérieures, j’adore son style. On sent qu’il a dû prendre un certain plaisir à réinterpréter ces personnages de légende qui sont pour certains bien charismatiques même si le scénario veut qu’ils soient quelque peu monstrueux.
Le travail des couleurs par Tamra Bonvillain aura sublimé les planches des 30 chapitres. Ca aurait pu être un récit sombre et cela surtout pour ce dernier volume mais la coloriste a choisi des couleurs vives, surtout dans des tons verts et bleus, ce qui ajoute un peu de magie visuelle à la magie du récit.

Je me répète mais c’est une excellente série et ce, je peux donc le confirmer aujourd’hui, du début à la fin.