Un début de série plutôt violent

En 2025, une gigantesque aurore boréale recouvre la Terre entière et disparait ensuite. Mais 222 000 enfants sont nés ce jour-là partout dans le monde. 21 ans plus tard, ces enfants se "réveillent" et le monde va trembler face à eux.

Christophe Bec a écrit un scénario qui se situe entre science-fiction, fantastique et horreur. Sa vision des enfants de l'Aurore m'a bien évidemment évoqué le livre de John Wyndham Les coucous de Midwich, écrit il y a déjà 65 ans. Il est édité maintenant sous le nom Le village des damnés puisque 2 films s'en sont inspirés : par Wolf Rilla en 1960 et par John Carpenter en 1995 (je préfère le plus ancien en N&B car beaucoup plus angoissant malgré les effets spéciaux du 2e). Enfants totalement dénués d'empathie, très intelligents, mais dans l'album ils parviennent à l'âge adulte et c'est là que l'on bascule dans l'horreur

Stefano Raffaelle a illustré cette histoire dans un style réaliste qui ne nous épargne aucune violence, ni aune goutte de sang. J'avoue que j'ai modérément apprécié cette hyper-violence un peu tempéré par le retour en arrière nous présentant les enfants qui seront sans doute au cœur de la suite de la série.

J'attends la suite avec curiosité pour l'histoire racontée en espérant qu'elle sera moins sanguinolente.