La karaté face à la rue

Résumé : Le tournoi suit son cours dans l'arène souterraine du Tokyo Dome. Chaque combat apporte son lot de surprises et d'excitation. Bien malin celui qui arrive à prévoir l'issue d'une confrontation comme celle qui voit s'affronter deux combattants aussi différents que Katsumi Orochi et Kaoru Hanayama. L'expérience martiale du premier sera-t-elle suffisante pour juguler la brutalité pure du second ? Le karatéka parviendra-t-il à faire plier l'homme qui reste toujours debout... Ou au contraire, viendra-t-il se briser les poings contre lui ? Quant à la rencontre entre le tsuppari Chiharu Shiba et le champion de boxe Iron Mickael, peut-elle vraiment déjouer tous les pronostics ? Découvrez-le dans ce tome débordant d'adrénaline !

Dernier volume de cette fournée de 4, ce Baki 16 envoi encore et toujours du très très lourd. Et comme j’ai l’habitude de commencer avec les chroniques Baki : LLLLEeeeeeeeeeeet’s geeeet reaadddddyyyyyyy toooooo rrrrrrrrrrrrrruuuuummmbleeeeee !!!!

Uniquement deux combats dans ce volume 16, mais quel combat. Le premier qui oppose Katsumi Orochi contre Kaoru Hanayma, l’expert du karaté contre l’expert de la castagne, l’art du dojo contre l’art de la rue. Quelle entrée, quelle mise en bouche, on en prend plein les yeux. Place à la baston pure avec ce magnifique combat, de la folie pure qui dure toute la première moitié. J’ai cru assister aux premières loges dans ce moment à haute intensité. Ça saigne, ça craque, ça casse, c’est rempli de retournement de situation, je me régale.

Pas le temps de se reposer que le deuxième combat est déjà lancé, le champion du monde poids lourds, Iron Mickael contre Chiharu Shiba, le chef d’escadron. Et encore une fois deux styles qui s’affrontent qui donne lieu à des coups d’une rare violence. L’auteur prend son temps, s’attarde cette fois un peu plus sur le boxeur. Un combat pas encore terminé dans ce volume 16.

Au final, avec seulement deux combats et 4 adversaires, Keisuke Itagaki réussi pour le moment un sans-faute dans ce tournoi. Entre grosse baston et développement de personnage, on tourne les pages à toute allure tellement c’est bon. Quelle claque !