Négocier en affaire comme en famille

Série soeur de Dahliya artisane magicienne, 7th time loop continue de montrer une héroïne qui prend son destin en main et ne s'en laisse pas compter par les hommes de sa vie : négoce, politique, histoires familiales, elle est sur tous les fronts !

J'ai à nouveau pris beaucoup de plaisir à suivre les aventures de Rishe dans ce nouveau tome où elle se démène sur tous les fronts. C'est le genre d'héroïne hyper débrouillarde que j'apprécie, même s'il faut reconnaître que nous sommes ici dans un récit hyper stéréotypé au point de ressembler énormément à celui de Dahliya artisane magicienne publié chez Komikku. On retrouve en effet la même héroïne balancée dans un autre monde, le même caractère débrouillard, le même goût pour les inventions qui aideront le plus grand nombre et le même sens du négoce. Les dynamiques de négociation qu'on découvre sont les mêmes, de même que les résultats sur la personne en face. Donc si vous aimez l'un, vous devriez aimer l'autre, attention cependant à l'overdose.

Heureusement ici, cela se couple avec les histoires de couple justement de Rishe. Fiancée au prince héritier, elle se frotte dans ce tome à son jeune frère, ce qui lui fait vivre de sacrées aventures. Là aussi, rien de bien original, mais quelque chose de divertissant et bien rythmé avec de jolies intentions. Le prince Théodore l'enlève pour embêter son frère aîné, mais cela ne va pas se passer comme prévu. Au programme simulation, évasion réussie de main de maître, discussion à coeur ouvert, sauvetage. Ça ne chôme pas !

Cependant si on s'est ainsi rapproché de Théodore qu'on cerne mieux et qu'on a pu voir Rishe en action et bien en action, j'ai trouvé Arnold trop en retrait, trop dans l'ombre. On nous glisse des infos sur lui pour le rendre "mystérieux" et trouble mais avec de bonnes intentions. C'est un peu too much dans le genre, ce qui me fait souvent lever les yeux au ciel. J'ai l'impression que ça se prend trop au sérieux alors que franchement c'est quelque chose de vu et revu, notamment en littérature romanesque jeunesse, ce qui le décrédibilise un peu à mes yeux. Je préférerais qu'on se prenne moins la tête et que ce soit ouverture plus léger, plus parodique.