Une solution radicale

La vengeance du souffre-douleur traite d'un sujet qui est toujours d'actualité : le harcèlement scolaire. D'ailleurs, le discours de fin raisonne avec celui de notre actuel ministre de l'Éducation, M. Pap Ndiaye, dans le fait de déplacer les harceleurs dans un autre établissement scolaire et non plus les harcelés qui en sont déjà les victimes. Pour autant, est-ce la solution ?

Vous pouvez croire le professeur Aizawa, les enfants peuvent être foncièrement mauvais ou incarner le mal absolu. Des mots que ne renierait pas Jean-Paul Sartre : l'enfer c'est les autres. Chacun aura son propre avis, et, la vengeance du souffre-douleur conduira un lot de questionnements sur notre propre vision de la société.

Pourtant, le fait de retourner un peu en arrière, dans le passé commun de nos différents protagonistes, m'avait un peu refroidi. Il faut dire que c'est le genre de mangas que l'on n'aura satisfaction que lorsque l'on lira le mot de la fin. Alors, le fait de nous faire patienter, on trouve ça frustrant. Ensuite, tout s'éclaircit à nouveau. En fait, on voulait juste nous préparer à de nouvelles interactions inédites.

« On doit faire tomber Aizawa... »