Une fin un peu précipitée
Mandor retrouve ses 2 amours : Yss qui a 20 ans de plus et Beth, mais les choses se compliquent avec les sautes dans l'espace-temps qui sont totalement aléatoires en lieux et en durées. Nous découvrons un autre groupe humain aux caractéristiques "angéliques".
Ce 3e tome m'a un peu déçue car il m'a donné l'impression que Rodolphe ne savait plus vraiment comment terminer sa série d'où la création des ce groupe "angélique" (je ne vois pas comment les appeler autrement). Il élimine allègrement quelques personnages de façon un peu abrupte. Il a choisi aussi de raconter cette fin via les souvenirs d'un Pip près de la mort. Son explication des séquences temporelles ne m'a pas convaincue et je trouve que sa notion d'éternité est un peu trop mystique pour moi. Cette fin est plutôt décevante à mon goût.
L'île de Laputa imaginée par Jonathan Swift comme peuplée de savants maîtrisant la gravité semble avoir inspiré la ville des "anges"… mais eux ne semblent pas être des dictateurs exploitant le peuple terrestre. Les visions du passé traversant quelques scènes ne m'ont pas plus convaincue… dommage!
Heureusement, il reste les superbes graphismes de Christophe Dubois qui rendent acceptables les errances scénaristiques. Des décors impressionnants et des personnages expressifs. Il y a un chouette dossier final en N&B qui tente d'expliquer ce qui s'est passé, mais qui m'a laissée sur ma faim.
Dommage que cette excellente série finisse sur un album en demi-teinte avec un scénario qui m'a semblé un peu baclé pour tenir en 1 volume via l'apparition d'un deus ex-machina.
En bref
Un dernier tome que j'ai trouvé un peu décevant par un scénario bouclé trop vite pour finir en 1 seul livre avec l'apparition de nouveaux personnages qui arrivent à tout résoudre. Mais la série entière, surtout les 3 premiers tomes Ter, reste de bonne facture.
Positif
graphismes sublimes
personnages intéressants
Negatif
deus ex-machina providentiel mais bizarre
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