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Critique de Les tuniques bleues #67

par vedge le dim. 5 nov. 2023 Staff

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Ni dieux, ni maîtres

Revoila notre duo loufoque et attachant. Dans ce nouvel opus, le sergent Chesterfield est victime d’un syndrome post-traumatique après avoir remplacé le capitaine Starck, atteint lui aussi. Le général Alexander craint que ces deux soldats, alternant les « Chargez ! » et une dépression apathique morose, ne contaminent les autres et qu’il finisse par manque de chair à canon. Il envoie donc Blutch et Chesterfield en mission d’accompagnement d’un cartographe, anarchiste et écologiste avant l’heure. Ils croisent dans leur périple une tribu indienne rescapée d’une attaque de leur campement par l’armée sudiste, grâce aux pouvoirs étranges de leur chaman ; Ils renouent aussi avec le colonel Appeltown et sa charmante fille à laquelle le sergent n’est pas insensible.

Les dialogues font mouche et la transposition de sujets contemporains dans l’univers de la guerre de Sécession sont intéressants. Le cartographe anarchiste, par exemple, essaie de convaincre les Indiens d’une organisation de société selon lui en rupture mais, qui, finalement, comme ils le disent, n’est rien d’autre que leur manière de vivre avant l’arrivée des colons.

Un tome sympathique où le grognon Chesterfield montre ses côtés artistiques et romantiques balbutiants contrebalançant son rigorisme habituel de soldat obéissant aux ordres.

Untome qui traite avec l’humour habituel de la série, de sujets graves : guerre et paix, lien à la nature, à la hiérarchie et aux religions.

En bref

Un tome qui traite avec l’humour habituel de la série, de sujets graves : guerre et paix, lien à la nature, à la hiérarchie et aux religions.

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