Wilma

Le huitième fils continue son exploration à sa manière dans la terrible noblesse. Même si elle s'inspire de ce qui a pu se passer autrefois, on n'oublie pas que l'on est dans un tout autre monde, avec de nouvelles règles, avec une magie bien réelle. Par contre, les humains et leur folie bien spécifique restent.

D'ailleurs, j'ai eu un peu peur au début, lorsque l'on nous présente pour la première fois Wilma. Non pas le fait qu'elle soit inexpressive, plutôt le fait qu'elle ait treize ans, et que déjà, elle se présente comme aspirante concubine. Il est vrai qu'au XIXème siècle, les femmes n'avaient pas toujours le choix de se marier très jeunes, de plus, c'était comme ici, avec de véritables enjeux politiques derrière. J'avais surtout peur que cela serve d'excuse à mettre en avant une possible idylle entre un jeune adulte et une toute petite fille. Car, Well est réincarné dans un corps moins âgé.

Enfin, il n'en est rien. Pour le moment, en tout cas. Ici, on va surtout pêcher au filet d'une drôle de manière, et, je ne parle même pas de la façon d'abattre un ours. Effectivement, il va y en avoir des repas, beaucoup même. Car la petite mange énormément, c'est proportionnel à sa force décuplée. On a le droit à pas mal de running gag réussi à ce niveau. Il faudra compter dessus à présent.

« Je suis Wilma Etol Von Asgahan »