Le baiser de la Veuve...
Dans l'arc narratif Widow's Kiss, qui occupe les #368 à 370 de la série Daredevil, l'Homme sans Peur recroise le chemin de la Veuve Noire, une rencontre qui dégénère rapidement car Natasha tire sur l'homme dont elle était amoureuse ! Mais revenons un peu en arrière...Matt Murdock doit défendre un homme d'affaires paranoïaque contre un consortium russe qui menace de prendre le contrôle de sa société. Le droit des entreprises n'est pas la spécialité de Matt mais Rosalind Sharpe l'oblige à s'occuper de l'affaire et alors qu'il s'approche de chez son client en Daredevil, il se rend compte que le mercenaire soviétique Omega Red est en train de détruire les lieux.
Daredevil entame un combat qui ne penche pas en sa faveur et il est alors aidé par une Black Widow lourdement armée. Natasha est toujours dans sa phase "Avenging Avenger"...elle est impitoyable face aux super-vilains depuis la disparition des Avengers après Onslaught...et lorsque DD essaye de l'empêcher de tuer Omega Red, il reçoit une balle. Evidemment, la Veuve ne veut pas le tuer et au début du #369, elle emmène Matt auprès de Karen pour qu'elle le soigne. Même s'il n'est pas encore remis, le justicier aveugle veut en savoir plus et contre l'avis de Karen, il se lance à la poursuite de Natasha...
Les péripéties suivantes nous apprennent alors que l'"Avenging Avenger" n'était qu'une façade. La Veuve travaillait avec le S.H.I.E.L.D. pour faire croire qu'elle avait changé de bord afin d'infiltrer l'organisation criminelle du général Tskarov qui manipule d'autres héros russes comme Vanguard, Ursa Major et Darkstar. Pas aidé par une partie graphique assez faible (un Gene Colan peu inspiré pour ses derniers numéros et Ariel Olivetti), Joe Kelly signe un triptyque (très) moyen, avec un vilain aux motivations peu intéressantes. Le rythme est en dents-de-scie et les scènes d'action manquent de punch. L'intrigue sert surtout à montrer que la Veuve Noire n'avait pas totalement perdu le contrôle après la soi-disant mort des Avengers. J'ai tout de même bien aimé le running-gag avec Foggy Nelson, dont le rendez-vous avec Liz Allen est perturbé par plusieurs appels féminins (le mannequin Naomi Brinke, Karen Page et même sa petite soeur Candace, une revenante puisqu'elle n'avait pas été vue dans la série depuis le début des années 80)...
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