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Critique de Daredevil #4

par Le Doc le mer. 7 août 2024 Staff

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La Grande Parade

Bob Gale, vieux complice de Robert Zemeckis et co-auteur d'une trilogie cinématographique chère à mon coeur (il suffit de regarder mon avatar), a eu une petite carrière dans les comics, une vingtaine de bandes dessinées écrites pour DC (du Batman) et Marvel (du Daredevil, du Spider-Man et un one-shot Ant-Man)...il a aussi supervisé les comics Retour vers le Futur de IDW. Après ses premiers Batman, Joe Quesada l'a contacté pour savoir si cela l'intéressait de prendre la suite de Kevin Smith sur Daredevil. Mais ça ne s'est passé comme prévu...suite aux retards pris par Quesada (devenu ensuite le rédacteur en chef de Marvel), le planning de la série a été retravaillé, les épisodes de David Mack sont passés en premier et alors que Gale avait commencé à écrire ses scénarios fin 1999, ses épisodes n'ont été publiés qu'en 2001...et il a du les réduire de 8 à 6 chapitres suite à la demande du responsable éditorial du titre. Ce qui avait un peu échaudé Bob Gale...

L'arc narratif La Grande Parade détonne un peu par rapport aux autres aventures de Daredevil période Marvel Knights. Fan des comics des années 60/70, ceux de Stan Lee, Roy Thomas et Gene Colan, Bob Gale a imaginé une histoire qui rappelle un peu cette époque, avec une ambiance moins sombre. Le cabinet Nelson & Murdock est pris dans la tourmente de l'une des plus étranges affaires de leur carrière. Le richissime philanthrope Samuel Griggs veut poursuivre en justice Daredevil qu'il accuse d'avoir détruit sa serre lors d'un combat contre des ninjas (une façon de prouver que les super-héros ne se soucient pas des dégâts matériels). Matt Murdock sait très bien que c'est faux mais pour en savoir plus il accepte de représenter Griggs contre...lui-même. Mais les choses se compliquent quand Griggs fait de cette drôle d'affaire un véritable cirque médiatique...

Si Panini avait un peu trop survendu La Grande Parade dans la revue Daredevil  (ce n'était ni la première ni la dernière fois que Christian Grasse en faisait un peu trop), cette aventure de l'Homme sans Peur reste divertissante, un peu trop bavarde (je me dis que ce n'était pas une si mauvaise idée de réduire l'ensemble) mais pleine de rebondissements des deux côtés de la vie de l'Homme sans Peur, ce qui mène à un procès mouvementé. Bob Gale a imaginé plusieurs nouveaux personnages bien caractérisés (et plus réutilisés par la suite...passage éclair dans l'univers Marvel) et pour les vilains, il a pioché dans les vieux adversaires de DD, autant de clins d'oeil à sa période préférée. 

Côté dessins, Phil Winslade, dont j'apprécié le style malgré des visages souvent crispés, assure quatre épisodes sur six. La décision de Marvel de publier deux épisodes par mois ne l'a pas aidé pour les délais et c'est Dave Ross, déjà remplaçant de Joe Quesada sur les #14 et 15, qui s'est occupé des #23 et 24. 

En bref

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