Critique de Hellboy and the B.P.R.D. #9
par Le Doc le mar. 4 févr. 2025 Staff
1957.
Le neuvième tome de la série Hellboy & the B.P.R.D. propose une nouvelle plongée dans le passé de Hellboy et ses nombreuses enquêtes au côté des agents du Bureau de Recherche et de Défense sur le Paranormal. L'un des attraits de ce titre est qu'il permet de suivre le Big Red (et je ne parle pas d'un coco malgré la période historique) collaborant avec des personnalités aux caractères opposés et qui ont un regard très différent sur leur position au sein du B.P.R.D., que ce soit le Professeur Bruttenholm, le cryptozoologue Woodrow Farrier ou encore le prolo Archie Muraro.
L'album 1957 est composée de plusieurs histoires toutes écrites par Mike Mignola et Chris Roberson, on enchaîne les styles graphiques et à une exception près, il n'y a que des dessinateurs que j'apprécie. L'exception est Alison Sampson qui illustre la réunion de Hellboy avec une de ses amies d'enfance sur un cas original de lycanthropie. L'idée n'est pas mauvaise et le lieu de l'action apporte une petite dose d'exotisme mais je n'ai pas réussi à accrocher à cette aventure loin des U.S.A., principalement à cause des dessins, le manque d'expressivité, les perspectives bizarres...
Mais pour le reste, c'est du tout bon. Dès la couverture, Laurence Campbell rend un hommage à L'Exorciste dans un récit de possession démoniaque à l'atmosphère sombre et étouffante...avant une petite touche de légèreté dans les dernières cases. Dessiné par Stephen Green, Des Vies Oubliées est un conte qui envoie Hellboy et son père adoptif à la recherche de manifestations spectrales. De la routine pour le B.P.R.D. mais le charme de ce one-shot est son côté introspectif, son regard touchant sur la passion de jeunesse d'Hellboy qui va apporter une solution toute en finesse et en justesse au tourment d'un esprit. Quand le pouvoir des histoires permet d'échapper à l'oubli...
Comme la Foudre et Le Caveau mettent en scène deux agents du B.P.R.D. qui s'interrogent chacun à leur manière particulière sur la nature de leur mission au sein de l'organisation. Mignola et Roberson apportent un peu plus d'humour, principalement par les réactions d'Hellboy, et d'action en orchestrant deux affrontements musclés contre des créatures étonnantes, autant de démonstrations des talents de Shawn Martinbrough et Mike Norton, aux traits débordant d'énergie et de détails.
Et ce sommaire bien fourni se referme sur Bonne Année, Ava Gallucci, une historiette tirée d'un Winter Special certes un brin anecdotique mais il y a un spectre bien dégoulinant, des grenouilles pas comme les autres (figure récurrente de l'Hellboyverse)...et Ben Stenbeck aux dessins !
En bref
En bonus, on retrouve l'habituel sketchbook commenté par l'éditeur, avec des notes sur chaque one-shot et les couvertures des éditions U.S.
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