Folies amoureuses au lycée

Maladresses, maladresses, il ne suffit pas d’avoir des idées et de faire rire pour tout excuser.

J’aime le côté décomplexé de ce titre pour évoquer le désir sexuel sur les jeunes adolescentes et pas juste chez les jeunes adolescents. Je trouve cela rafraîchissant mais aussi terriblement maladroit et cet avant-dernier tome en est le parfait exemple.

Entre celle vivant une relation interdite avec son professeur, et ce n’est pas juste un fantasme d’ado puisqu’il semble confirmer son envie…, et celle qui teste ses charmes sur un type plus âgé avant de faire marche arrière. Ouille, ouille, ouille. Ne peut-on pas imaginer une façon moins nauséabonde de traiter le sujet, surtout quand ce n’est pas obligé ?

Heureusement qu’il y a aussi du fond et de l’humour dans ce titre. Ainsi, j’ai apprécié qu’on dénonce le sort fait aux adolescentes enceintes comme si c’était une honte alors que ça peut être un désir. On n’a pas à juger quand l’ado est assez responsable pour assumer. J’ai aussi apprécié de voir des relations plus saines même si elles ne sont pas exemptes de maladresses. Je pense notamment à Kazusa et Izumi qui sont ensemble et qui tentent d’avancer à leur façon, même s’il reste un petit développement qui me dérange et dont j’attends la finalité pour juger, ou encore Rika et Shun qui eux sont mon modèle mais prennent cher ici. Nous sommes quand même dans une école où – grosse caricature – le proviseur décide d’interdire les relations amoureuses pour parer à tout problème. Bonjour l’absurdité !