Massacres en série

Dernier tome au fond de couverture blanche avant de passer au noir, je crois qu’il y a comme un indice ^^

Ce fut en tout cas une lecture intense, d’une violence extrême, mais aussi terriblement foutraque où les infos ont volé dans tous les sens sur les différents camps qui s’affrontent ici, et du coup, je ne suis pas sûre d’avoir tout compris, tout suivi.

Le tome s’ouvre avec Sakata qui en prend plein la poire par sa propre fille qui ne le reconnaît pas. Ainsi se termine le massacre du Carrefour. L’auteur fait ensuite le point sur les pertes de la journée et c’est assez terrible à voir tous ces corps abîmés, massacrés, en plus raconté sur le ton de la rigolade par ces fous qui aiment porter des masques de monstres, ce qu’ils sont eux eux-mêmes. Mais l’histoire est loin d’être finie, même avec une flèche dans la tête, ils vont nous ressusciter Sakata pour que la vengeance continue.

Du coup, en attendant qu’il se remette, place à un vrai carnage. On nous montre flic, journaliste qui mènent l’enquête pendant que chacun clan est en roue libre et se sent tout puissant. On enchaîne les scènes de violence décomplexée. On se perd au milieu de tous ces sang et morceaux de chairs qui volent, de tous ces coups et moments de folie. Semble se dessiner le plan d’un clan en particulier qu’on cite enfin et dont on raconte l’histoire de la prise de pouvoir. Puis un nouveau grand plan,  »le phaeton » se dessine. On semble vraiment basculer dans le chaos.

Alors oui, l’auteur est doué pour mettre en scène cette folie qui plonge le monde dans le chaos et donne lieu à des scènes ubuesques de monticule de corps en charpie et d’hommes qui tombent du ciel, mais son intrigue est quand même vachement difficile à lire. On se perd dans les personnages, les clans, les intentions et surtout la ligne directive en s’éloignant ainsi de Sakata et son plan de vengeance. Les prochains tomes seront sombres, très sombres, si j’en juge leur couverture, mais j’espère y voir plus clair…