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Critique de One-Punch Man

par Arwalk le jeu. 10 mars 2016

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KO technique en un tome : Enorme carton au Japon depuis sa création sur internet en 2009 puis sous forme papier en 2012, il aura fallu attendre janvier 2016, soit 7 ans après sa sortie initiale au pays du soleil levant, pour découvrir One Punch Man dans notre contrée. Cette longue attente est ‘elle alors récompensée ? Magnifiquement dessiné par Yüsuke Murata, le papa dessinateur d’eyeshield 21 qui a contacté One par le biais de son compte Twitter (histoire vraie voir le tome 2), One Punch Man raconte l’histoire de Saitama, un salary-man de 25 ans. En recherche d’emploi ce dernier décide, par un concours de circonstances, de vouer sa vie à la justice en devenant un super héros. Pour cela il s’entraine durant 3 ans ce qui a pour conséquence de le rendre fort et même trop fort à tel « point » qu’une seule mandale suffit à mettre Ko tous ses adversaires. Si le pitch de base semble simpliste, le manga de One se révèle être bien plus intelligent qu’il n’y paraît. Pour commencer, One Punch Man c’est drôle, et non seulement par ce qu’il nous raconte mais aussi par ce qu’il nous montre. En effet OPM est loin d’être un manga de baston classique et prend le parti de jouer avec les codes du shônen mais aussi avec le mythe du super héros. OPM emprunte le chemin de la parodie de genre et dévoile en filigrane une vision assez réaliste, mais satirique du monde du travail au Japon. Si le premier tome met plus en avant le coté humoristique et parodique de l’œuvre, il ouvre progressivement sa réflexion sur la condition du salary-man japonais, le chapitre introduisant la vocation de Saitama en est un parfait exemple. One Punch Man est un manga péchu, bien rythmé et possédant un fond intéressant, assurément le manga à lire en cette rentré 2016.

En bref

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