J’ai entendu beaucoup de bien de « ORANGE ». Je me suis donc décidée à l’acheter et à le lire. En général, je suis très déçue des licences qualifiées de « Meilleur quelque chose ». Et encore une fois, je suis restée sur ma faim avec ce manga. Tout d’abord, je ne suis en aucun cas là pour dénigrer l’œuvre. En soi, l’histoire est très intéressante et surtout ORIGINALE. Ce qui est assez rare dans les shojos. Elle est développée avec une certaine forme de suspense. Jusqu’au bout, on se demande ce qui va arriver à Kakeru. Pour ça, je dis BRAVO ! Cependant, certains points m’ont légèrement dérangé. J’aurais aimé voir un peu plus de romance et plus de sentiments au moment où il le fallait. Pourtant, je peux vous l’assurer, je ne suis pas quelqu’un de très difficile. Je suis très fleur bleue. Il y a toutefois une certaine forme d’émotion et de tristesse dans cette œuvre. C’est certainement cette forte empathie que l’auteur voulait nous faire ressentir qui a attiré autant de lecteurs. Néanmoins, ce n’est pas le manga le plus émouvant que j’ai lu. Il m’a tout de même assez travaillé pour écrire ce court avis. Dans tous les cas, je souhaitais faire part de mon malaise à propos de cette œuvre. Oui, le manga est original et se veut poignant. Mais je n’ai pas réussi à me faire happer à 100 % par l’émoi des personnages. J’ai trouvé le récit parfois trop précipité et pas assez accentué sur la douleur des protagonistes. Pourtant, tout le monde souffre dans « ORANGE ». Chacun à sa part de tourments et s’efforce de lutter contre le temps qui les rapproche de la fatalité. Un manga qui me marquera donc. Je ne peux pas dire négativement, car ce serait dur. Mais je dirai qu’il m’aura troublé. Il me laisse un goût amer après ma lecture. J’avais certainement placé la barre trop haut en écoutant les avis des autres. Sans cela, j’aurai jugé « ORANGE » comme un manga révolutionnant le style lycéen basique avec de la science-fiction et un thème peu abordé dans les shojos classiques, le suicide et la souffrance que cela en découle pour l’entourage. C’est donc malgré tout une bonne note. Celle de m’avoir travaillé au point de me contredire dans ma chronique.