Je viens enfin de finir mon vingt neuvième tomes successifs de cette série avec plaisir!
J’ai trouvé que c’était une série qui démarrait gentiment avec une petite histoire sans grand intérêt. Toutefois comme dans tout bon shonen ses premiers tomes sont indispensables pour nous présenter le contexte et le héros.
Par la suite le scénario va se développer de fort belle manière et est assez captivant. C’est sur que ce shonen a un caractère de déjà vu par rapport à tous les titres parus. Cependant tout en reprenant une multitude de caractéristiques qui ont fait le succès de ce style, il se démarquera assez rapidement dans les techniques de combat des shamans. En effet ces derniers ont la capacité de manipuler des esprits. Ce pouvoir va permettre au mangaka de mettre en place des combats hors du commun tous plus fou les uns que les autres avec des protagonistes d’une variété à tomber.
Au-delà des combats très bien rendus, les personnages seront nombreux avec un caractère assez trempé. Leurs présences ne sont vraiment pas reléguées au second plan comme c’est de temps en temps le cas pour d’autres séries puisqu’ils auront quasiment tous un réel impact sur l’histoire ou sur le héros. De plus le mangaka prendra soin à nous présenter minutieusement le passé de nombreux personnages et les raisons qui les ont poussés à agir de la sorte. Le summum de tout ceci s’opère lorsque le mangaka nous divulgue une information vitale pour la suite à partir d’un élément présent depuis le premier tome. Je suis toujours impressionné dans ces moments pensés tellement à l’avance.
Sinon, le graphisme est tout à fait correct, pour ma part, avec des scènes de combat clair et dynamique. Les personnages sont assez détaillés.
Au final je dirais que selon l’ordre de lecture des shonens, on apprécie plus ou moins cette série qui ne se démarque pas vraiment au niveau du socle dur de ce genre. Personnellement, je l’ai découvert après tous les incontournables. Cependant comme tout est très bien rendu, si on aime ce genre, cette série reste dans le top niveau avec en plus pour une des rares fois un héros qui n’est pas un abruti finit (bien au contraire, un bon leader).