Enfin la révélation ! Le dessin ‘au scalpel’ de Fonteriz/Facio est toujours aussi efficace et le basculement facile vers le fantastique (qu’on pouvait craindre) n’a pas lieu. Revers de la médaille : les ‘visions’ de Doug n’arrivent pas à être justifiées et se retrouvent totalement inutiles. Elles auraient pu l’aider à combattre et tenter une fuite ? Au lieu de ça, le protagoniste principal de l’histoire reste allongé sur un lit durant 50 planches. Difficile pour le lecteur de s’attacher encore à lui !
On suit donc l’intervention des autorités sur l’île et on re-découvre la relation malsaine qui lie le chef nazi à sa femme. Ce sujet passionnant (notamment grâce au premier flash-back dans le camp) constitue le véritable intérêt de l’album. Il n’est toutefois qu’effleuré, faute de place (mais pourquoi perdre 4 planches à nous faire croire à un cauchemar ?!).
Ce Meilleur Job du Monde se termine avec l’impression d’être passé à côté de quelque chose. De quoi nous a parlé Bec ? D’une jeunesse prête à tout pour le fric ? De la force de l’Amour dans un couple maudit ? Des fantômes ? Des chiens ?! Des femmes aux super pouvoirs ?! Et Doug dans tout ça ?! On le perd ! A notre grand regret.
En bref
6
nalojolan
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