Alors que le tome 1 présentait les personnages avec une certaine fausse légèreté, Kaori Yuki passe à la vitesse supérieure. Consacré au passé de Rutile, ce second opus devient plus sombre, plus cruel et toujours plus macabre.
Et encore une fois, la recette marche ! Ne laissant aucun répit à ses lecteurs, la mangaka offre une histoire de grande qualité mise en valeur par un trait qui frôle toujours autant la perfection. Celle-ci n'épargne aucune violence, aucun choc et finit cette suite dans un bouleversement haletant qui marque l'apparition d'un nouveau protagoniste haut en couleur !
La maman d' Angel Sanctuary affute son talent au fil des années en mettant en scène des scénarios toujours plus fort, pour notre plus grand bonheur. Et le passé de Rutile qu'elle dévoile ici avec une théâtralisation palpitante nous révèle toute la complexité d'un personnage à double visage.
Vous l'aurez compris, si il y a un shôjo noir à lire cette année, c'est bien The Royal Doll Orchestra !
On soulignera également, encore une fois, la superbe édition offerte par l'éditeur Tonkam, la plus élégante de toutes, que nous jalouse sans aucun doute tous les fans étrangers de la mangaka.
En bref
8
Miawka
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