Ce final dévoile avec un côté très théâtral la véritable origine du virus et c'est avec courage et détermination que Rutile se lance dans une quête quasi désespérée. Cordié a atteint un point de non retour dans sa folie et Rutile va devoir faire un choix bien douloureux, pourtant la présence d'Eles pourrait bien changer la donne et offrir à l'orchestre royal le salut tant attendu. Kaori Yuki nous entraîne dans un final grandiose où tous les mystères sont éclaircis et cela ne se fera pas sans peine et pleurs. Les personnages sont toujours autant torturés dans les œuvres de l'auteure et c'est donc avec philosophie qu'il faut aborder ce dernier chapitre, qui est bien loin de renfermer la paix de l'esprit. Ce titre aura représenté pour ainsi dire tous les aspects possible de la folie et malgré la beauté du graphisme, l'on ressent toujours ce côté dérangeant et dérangé qui ressort de ses œuvres. Bien que celle-ci laisse ressortir un aspect moins pessimiste que dans d'autres titres de l'auteure. On a donc droit à une conclusion plutôt courte, le volume se découpant en deux parties égales (l'une consacré à la fin de the royal doll orchestra, l'autre narrant une histoire courte inspiré librement des mondes arthuriens). Cette nouvelle justement se situe plus dans le style habituel de l'auteur entre désespoir, folie et regret. Tonkam nous offre ici une édition de qualité acceptable, avec une couverture illustrant bien le contenu. En bref, une conclusion à la fois tragique mais aussi laissant un sentiment d'espoir sur un monde en perdition qui malgré sa décadence pourrait bien trouvé la rédemption dans le plus pur style Yuki.