Nozomi est un jeune garçon qui se réveille un beau jour enfermé dans une chambre surveillé par des caméras, à la suite d’une bagarre. Ne comprenant pas la situation, un homme mystérieux du nom de Hermès se manifeste pour lui annoncer les règles du jeu : il se trouve parmi les Digital Angels, et est actuellement observé par les utilisateurs de leur site web. Vendu pour 5 millions de yens par l’homme avait qui il s’est battu et qui l’a amené ici, son objectif sera de comptabiliser 50 000 clics pour pouvoir quitter sa « cage ». Bien sur, ce n’est pas en restant sagement assis que les internautes regarderont sa chambre… Refusant de se prêter à ce défi sordide, Nozomi préfère dormir. Deux enfants, vendus par leurs parents, viennent alors lui rendre visite pour lui apprendre « les bases du métier » et le mettre en garde : s’il ne fait rien, il aura droit à des rapports forcés. Un jour il se fait agresser sous sa douche, mais en tant « combattant de rue », Nozomi s’en sort sans mal, avant d’être rattrapé par celui qui l’a vendu. A partir de cet instant, l’histoire prend une toute autre tournure, aux allures fantastiques. Il paraitrait que la Lune, ne serait qu’en fait un immense satellite qui espionne tous nos faits et gestes. Et pour arrêter cette machine, Hermès et les autres ont besoin de lui. En effet, Nozomi signifie également « pleine-lune », ce qui pourrait être la clef de cette machine démentielle…
Un mélange plutôt original de boy’s love et de science fiction qui malheureusement est introduit de façon assez brutale et inattendue. Le démarrage dans cet univers de voyeurs pervers et vicieux n’aide pas le scénario « lunaire » à se mettre en place et à se développer de façon cohérente. Le site web est totalement secondaire et finalement gâche l’originalité d’avoir une vraie histoire basée sur des faits irréels.
L’idée de placer la Lune en tant que satellite est intéressante et offre de belles possibilités dans l’évolution de cette série puisqu’on apprend à la fin de ce premier tome que la mission n’est pas réellement l’arrêt de la surveillance de la Lune mais son activation. Une fin qui laisse sur un bon sentiment et même une envie de lire la suite. Le graphisme assez fin est agréable et les personnages masculins sont encore une fois très beaux mais un peu efféminés. Nozomi n’est d’ailleurs pas très crédible en tant que « bagarreur de rue notoire » au vue de sa faible corpulence…
Amoureux de son bourreau, son syndrome de Stockholm est assez naïf et créée un contraste avec sa personnalité de dur à cuire. Le sexe n’est pas trop présent dans Steal Moon, ce qui est préférable puisque la carte de la perversité et du voyeurisme est joué dès le début. C’est donc un bon choix de l’auteur de ne pas en ajouter plus et éviter de tomber dans le salace. Un bilan donc mitigé sur ce premier tome mais qui ouvre certaines perspectives à vérifier dans le second. By Mei Lee
En bref
5
Den d Ice
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