A l’origine, Shirayuki était une histoire courte multipliant les clins d’œil au conte de Blanche Neige. Son succès lui a valu d’être ensuite déclinée en série. Mais commençons par le commencement, je n’ai pas aimé le premier chapitre. Le point de départ n’est pas particulièrement stimulant et le développement manque cruellement de tension… J’oublie un détail, nous sommes dans un conte. C’est peut-être ça le plus embêtant en fait. L'ambiance ne correspond pas du tout à mes attentes. Cette sensation s’estompe dans la suite mais elle ne s’en sort pas forcément mieux. Le tome 1 nous rabâche que Shirayuki a une belle chevelure rouge pomme et qu’un prince a voulu en faire sa concubine. Ne vous attendez pas à plus d’informations. Ces répétitions incessantes rendent assez lourde à la lecture. Au fur et à mesure que l'on tourne les pages, on se rend compte que l’auteure ne semble pas particulièrement inspirée. Les moments entre Zen et ses gardes du corps ou Shirayuki manque énormément de punch. Oui voilà. Le tout est vraiment trop lisse. Heureusement pour moi, le dernier chapitre a su à retenir mon attention. Celui-ci se concentre enfin un peu sur Shirayuki et son souhait de devenir pharmacienne. Sur la forme, rien à dire. Le graphisme est tout bonnement beau. Mais voilà, du coup nous nous retrouvons avec une combinaison regrettable : une très belle forme mais peu de fond, aie ! Nous y sommes, fin de la critique. Celle-ci fut aussi longue et compliquée à rédiger que ma lecture du tome. Je ne m’avoue toutefois pas totalement vaincu et je pense pouvoir vous donner rendez-vous au tome 2 (peut-être). BONUS : ce tome 1 comprend l’une des courtes histoires de l’auteure. Ce court récit nous raconte l'été de Natsu et Aki qui se rencontrent et tombent sous le charme l’un de l’autre. Ce chapitre supplémentaire est mignon, touchant et contraste totalement avec la lecture précédente.