J’ai lu ce 7e tome, puis j’ai relu la critique que j’avais faite du précédent et j’ai bien eu envie d’en faire un copier-coller. Une fois n’est pas coutume, je ressors de ma lecture avec un sentiment très mitigé. Le style de l’auteur continue d’être étrangement confus malgré de bonnes idées. Nous reprenons l’histoire dans une réalité trafiquée par le Teiten. On nous familiarise avec les changements et notre attention est focalisée sur la réaction de Tokidoki. L’auteur devrait essayer de garder le ton grave et éviter de partir dans le « loufoque » avec des dessins grossiers et caricaturaux. La sauce ne prend pas, l’humour non plus. L’impression de faire des détours inutiles avec des passages insignifiants est toujours là. Les passages du monde réel commencent à délivrer des pistes un peu plus concrètes mais restent globalement inconsistants. Même les Yokaïs n’arborent pas leur charisme habituel et ne font pas grand-chose. Les derniers chapitres font avancer l’intrigue un peu plus nerveusement et laissent le lecteur avec quelques questions en suspens. Une bonne chose, si l’on compte continuer.