La patience finit par porter ses fruits, et lentement mais sûrement, Kana nous achemine vers la fin de la longue aventure sportive que constitue Prince du tennis. Ce quarantième volume démarre sur les chapeaux de roue et de nous offre toutes les raisons (bien superficielles, il faut l’avouer) pour lesquelles on adore cette série (du moins c’est ce que l’on peut supposer de quiconque continue à l’acheter à ce stade) : de l’énergie, de la vitesse, du nekketsu, des techniques aux noms improbables, etc.
Les seuls passages un peu plus lourdauds sont ceux qui concernent l’amnésie d’Echizen, une anecdote qui n’a rien perdu de son manque d’intérêt. Heureusement, ils sont un peu moins présents que dans le tome précédents et surtout, une forme de « suspens » est instaurée au fur et à mesure de de l’approche de son match. Bien sûr, vu la faiblesse de la matière de base, ça reste d’une efficacité limitée, mais c’est mieux que rien. L’apport principal concerne surtout les quelques extraits qui nous permettent de découvrir l’entraînement d’Echizen avec son père, une façon d’en apprendre plus sur eux. Ces séances d’entraînement, qui font penser à ceux des plus féroces guerriers des shônen de combat, prêtent plus à sourire qu’autre chose, mais quand on a lu la série jusque-là, on n’est plus à une exagération près.
Dans l’ensemble, la lecture a vraiment retrouvé du punch et de l’efficacité. Les pages sont rapides et survoltées, et nous amènent enfin au dernier match d’Echizen, qui devrait constituer un point d’orgue. On se réjouit de le découvrir et d'enfin achever cette longue série à la parution interminable.
En bref
6
Sherryn
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