La couverture de cet ultime volume de Héros Malgré Lui est déjà beaucoup plus alléchante que les précédentes. Qu’en est-il du contenu ? Eh bien, pas vraiment. Notre équipe de DJS continue leurs missions, attendant patiemment la fin des 3 mois de leur embrigadement. Cette fois-ci, c’est une bande de justiciers auto-proclamés qu’il faut arrêter. Le comportement d’Akagi attise les soupçons de ses collègues qui se questionnent sur ses agissements en dehors du programme, alimentant ainsi l’essentiel de la première partie du tome. Un nouvel aspect de la justice est abordé ici, sous la forme de blogs qui exposent publiquement des informations sur les criminels. Intéressant mais comme de coutume, la réflexion autour du sujet est tuée dans l’œuf. La seconde moitié du tome joue beaucoup moins sur l’aspect enquête et suspense pour nous fournir une dernière mission où l’un des membres va décider de se faire justice lui-même et donc se retrouver contre les 4 autres. Ai-je encore besoin d’insister sur le manque de réelle surprise ? Cet ultime épisode ne fait pas exception et déçoit en partie par son manque de rebondissements. Arrivé à la fin de ces trois tomes un peu pénibles, on peut dire que Héros Malgré Lui n’a pas su tirer parti de son potentiel, se contentant principalement d’enchainer les missions et d’accorder un peu trop d’attention aux tergiversions d’un « héros » tristement lâche qui nous fait plus pitié qu’autre chose. Une courte série peu captivante en somme.