Après un combat musclé et dramatique mais dont la chute idiote gâche tout, le scénario de Puella Magi Kazumi Magica se tourne vers quelque chose censé être résolument sombre et complexe mais qui, à nouveau, nous perd plus qu'autre chose. Les vraies motivations des Pléiades continuent de se dévoiler, avec des rebondissements compliqués, pas toujours en adéquation avec la mythologie originelle de la licence (on ne comprend plus rien à la logique des puella, des sorcières, des souls gems ou des griefs seeds...), et en se posant cinq minutes pour essayer de réfléchir au scénario, on ne peut que relever un nombre impressionnant d'incohérences, et une discontinuité complète dans les personnalités et les motivations des puella magi de ce spin-off. D'ailleurs il est toujours aussi difficile de les reconnaître graphiquement, de se rappeler de leurs noms et de leurs caractères, et ce n'est pas le flashback imbuvable du milieu de tome qui expédie les révélations sur les passés plus ou moins dramatiques de chacune d'elle, qui nous aide à y voir plus clair ou à nous attacher à elles. On revient enfin sur l'amnésie de l'héroïne, avec une explication complètement abracadabrantesque et encore une fois pleine d'incohérences. Les dessins sont toujours aussi approximatifs et bizarrement proportionnés, avec des tenues et des coiffures illisibles, et un aspect très brouillon lors des scènes d'action. Doki-Doki nous propose toujours une page couleur en début de volume, pour les amateurs du design particulier de Takashi Tensugi, toujours légèrement porté sur le fan-service un peu lolicon... Rien à tirer de cette série qui mélange tout et ruine complètement la logique de la saga Madoka, et en propose une nouvelle version peu inspirée (et qui est loin de faire honneur au génie de l’œuvre d'origine!), avec des personnages inintéressants et mal développés et un scénario plus que bancal. La fin complètement "what the fuck?!" de ce tome nous confirme qu'on n'a pas encore touché le fond... A éviter...