Kazumi et ses amies se battent toujours contre Kanna, tandis qu'on découvre les dessous des désirs de chacune des héroïnes, même si les dialogues idiots ("si je veux disparaître c'est pour leur bien, parce que je crois en leur amitié!") et les situations incompréhensibles se multiplient, comme depuis le début de la série d'ailleurs. Malgré une lecture attentive et un intérêt sincère pour la saga d'origine, je ne parviens pas à trouver la moindre bribe d'information cohérente dans ce spin-off bâclé et souvent illisible... Le développement des personnages est tout aussi difficile à saisir, pour peu qu'on arrive déjà à retenir qui est qui et qui veut quoi, ce qui n'est pas gagné! Seul le lien entre Jûbey et Kyûbey aurait pu amener un rebondissement intéressant, mais comme tout le reste, ce passage manque de logique, à l'instar de l'apparition des grief seeds au petit bonheur la chance. En plus d'un chara-design à couper au couteau, les graphismes restent toujours aussi difficiles à suivre, trop fouillis et pétris de détails et ornements inutiles qui nuisent à la fluidité de la lecture, et cette confusion visuelle reflète finalement bien celle du scénario qui patine à mettre en place une histoire claire et à instaurer une atmosphère inspirée (les ventres qui gargouillent en pleine tension...). Enfin les émotions ne passent pas du tout, alors qu'elles constituent normalement le nœud des motivations de nos jeunes magiciennes. Et comme si ça ne suffisait pas, l'esprit de la saga n'est même pas respecté, en témoigne le dernier vœu de Kazumi, qui va à l'encontre de ce qui arrive aux puella magi qui passent un contrat... En bref, les fans de la licence seront forcément déçus du grand écart avec le support originel, et même en tant que stand-alone, Puella Magi Kazumi Magica ne mérite pas le coup d’œil, tellement tout y est mal écrit jusqu'à la fin, sans saveur. Vous pouvez passer votre chemin sans hésiter...