La couverture invite au voyage. Dépaysement assuré, couleurs chaudes. C'est bien agréable de partir au soleil. Je tourne les pages: "C'est quoi ce truc?" Une pseudo-photo...Quelle horreur! Mon compagnon de voyage? La nature ne l'a pas gâté. Il est gras, il est laid et..ce nez! Deux possibilités: soit ce type est un poète, un Cyrano (il en a la coupe mousquetaire, le gras bide et le nez)...soit il s'est échappé d'un album de Reiser ou de Binet et je devrais bien rigolé. Préface...pompeuse! Pfffff. Déjà que je me sentais mal accompagnée...Courage! Jean-Dextre Pandar de Cadillac est son nom... Décidément il a tout pour plaire...le baron! Au fil des vignettes, je me rends compte que je trouve le narrateur étouffant, il parle tout le temps (il aurait dû intituler son album: "monologue en présence d'un margouillat"). Le personnage m'indiffère alors ses aventures aussi. Je suis hermétique à l'humour de l'album, je n'ai aucune sympathie pour Jean-Dextre. Alors pourquoi continuer? Parce que j'aime la chaleur qui se dégage des vignettes. Les couleurs, les traits. J'aime l'Afrique. Je suivrai donc le deuxième album. Mais je dois bien avouer que je risque de me contenter de glisser mon regard d'une vignette à l'autre comme on feuillette en rêvant un catalogue d'agence de voyage!