Avec moins de narration, plus de bulles, le deuxième volet est moins pénible à lire. Il y a une cohérence dans l’enchaînement des aventures du baron et toujours cette Afrique aux couleurs chaudes. Je note même que certaines situations dans lesquelles se retrouve Jean-Dextre permettent une critique de la vie en Afrique (des politiciens, des militaires, des toubabs...). Par contre, et c'est contrariant, je ne comprends décidément pas ce que les femmes lui trouvent!!! Sa deuxième aventure, il la vit aux Etats Unis, mais dans la quatrième dimension (attention il ne s'agit pas un quartier Newyorkais...). Alors pourquoi garder les mêmes couleurs? Ce continent est à des années lumière de l'Africain...Les stéréotypes nous sont jetés au visage sans analyse, sans critique, sans ironie. Je me suis perdue moi aussi dans la quatrième dimension et j'ai peiné à en sortir. Mon moment préféré: Jean-Dextre est MacFly...Il vient du futur et donc il sait...Il sait d'avance ce qu'il va vivre et essaie de l'éviter...Raté! et ça fait sourire...Puis il accepte la situation et est complètement blasé. Cette situation était cocasse...Elle méritait de plus durer! Mais comme le temps passe, il finit par retourner à New York. Il sort de cette distorsion temporelle et reprend une vie dont le futur lui est inconnu et Jean-Dextre se met à flipper. Si on veut suivre ses aventures, il faut nécessairement lire le troisième opus..."A la poursuite de l'imprévu", nous indique l'auteur. Vaste programme...