D'abord il y a le dessin qui a pris je ne sais quoi dans le trait, plus dur, plus sûr, pour décrire Londres et qui s'allège, s'adoucit, s'emplit de senteurs même, dès qu'il aborde le rivage des Indes.
On sent les auteurs touchés par ce pays, sa richesse, sa diversité, son extrême complexité.
Nous sont présentés trois personnages, trois destins, trois raisons de s'embarquer pour les Indes : par dépit pour le professeur pornographe chassé de son poste, par devoir pour le juge nommé à Calcutta, par nécessité de fuir pour la jeune femme.
Le récit démarre bien, un peu lentement peut-être, mais à l'image des langueurs climatiques pour la vitesse et de l'envoutement quand on ferme la dernière page.
A suivre donc.
En bref
8
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