Encore une fois les époux Charles nous charment et nous enchantent avec ce récit colonial dépaysant.
Le dessin comme toujours possède la douceur et la clarté que lui donne ces aquarelles expressives.
Les cases sont tableaux, parfois réalistes, parfois romantiques, esquissés comme l’ombre d’une mosquée se reflétant dans un fleuve improbable qu’observent des amants nus (page 36).
Chaque vue est maîtrisée, qu’elle soit de Londres ou d’Inde, d’intérieur ou de paysage.
A chaque fois aussi, l’éclairage qui traverse les cases est réfléchi et adéquat, de même que les couleurs.
Pour le scénario lui-même, on suit le destin des personnages principaux dont on a fait connaissance au tome précédent et ces histoires parallèles foisonnantes maintiennent notre intérêt pour le sort de ces héros intact de bout en bout.
En somme un excellent récit où souffle le vent de l’aventure et l’intérêt social et culturel, sur un dessin qui permet de magnifier les paysages et les personnages.
En bref
8
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