A la fin du tome 1, Bobby, fils d’Adjoua et de Moussa venait de naître et avec lui, une terrible suspicion…Moussa en était il vraiment le père ? Les Sissoko refusent de croire en cette paternité et pour cause…Heureusement, Adjoua peut compter sur la studieuse Aya pour l’aider dans ses tâches maternelles. Bintou, elle, s’est entichée d’un parigot avec lequel elle passe beaucoup de temps dans le luxurieux hôtel Ivoire. Hervé, maintenant brillant mécanicien doit apprendre à lire, écrire et compter pour devenir l’associé de son patron. Quant à la Solibra des Sissoko, elle doit faire face à la terrible concurrence du Koutoukou. C’est l’heure pour elle de se passer de son bureau de Yamoussoukro, où travaille Ignace, le père d’Aya, avec Jeanne sa secrétaire.
C’est avec plaisir que j’ai retrouvé tous ces personnages. Le ton est moins léger : on aborde la question des filles mères, de la compression de personnel, des trahisons diverses et variées et pourtant, à Yop city, tous les problèmes semblent se résoudre dans la bonne humeur, grâce à ces femmes pétillantes de vie. Car les hommes eux, n’ont pas une image reluisante, avouons-le. Le récit garde un rythme rapide, les dialogues sont enlevés et en version originale. Les dessins mettent en valeur les gracieuses formes des Ivoiriennes.
Petits bonus en postface : lexique, portage des bébés, recette alléchante du Kédjénou de poulet, et quelques informations sur l’éducation des nouveau-nés. Instructif.
En bref
7
Lauriane
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