J’appréciais l’univers de Manu Larcenent mais je n’étais pas un fan inconditionnel, jusqu’à la découverte de Blast.
L’auteur nous présente des personnages marquants, aux nez proéminents et distendus, allant du policier pragmatique au prévenu utopiste et malsain, dont on ne sait de quelles agressions il a été l’auteur sur une dénommée Carole.
Le traitement en noir et blanc est impressionnant. Fort, profond.
On y retrouve des nuances impossibles je pense avec la couleur.
On devient sensible au détail. La sombre histoire interroge en écho le noir décor.
Les seuls éclats de couleurs, dessins d’enfants, explosent pour illustrer le blast.
C’est quoi le blast ? Souffle, onde de choc, explosion.
Quelque chose s’est produit dans le personnage principal, « grasse carcasse » qu’il nomme blast, et depuis il a décidé de reprendre les rennes de son existence.
On le suit, à travers le chantage qu’il fait aux policiers pour obtenir leur attention, dans des flashbacks, décrivant ses errances, ses découvertes de lui-même et ses glissements vers une forme de sauvagerie.
Prenant, poignant, vibrant, ce livre explose entre vos mains.
En bref
8
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