Blast, quatrième du nom prend la succession du troisième et compte bien être le dernier à s’asseoir sur le trône. C’est toujours fébrile que je prends un tome de conclusion, j’espère alors que mes attentes seront comblées et m’imagine de mon libraire la sueur sur le front de Manu Larcenet lors de ce combat de faire de ces quatre tomes un véritable chef-d’œuvre. Nous recommençons les mésaventures de Polza auprès de nos deux, à présent, connus enquêteurs, c’est vite devenu un rituel auquel on continuerait bien, mais l’histoire redémarre rapidement auprès de Carole et Roland… Je peux l’écrire sans gâcher le futur plaisir de la lecture : l’auteur sera digne de nos attentes : surprenant, haletant, d’une ossature sur l’ensemble à prendre en modèle et qui donnera envie de relire le tout. Le dernier quart du tome est rempli de révélations surprenantes, mais toujours tenant la route, calculées, bref, du grand art. Le mot de la fin appartient à son auteur, remerciant les différents intervenants, dont Jean-Yves FERRI au passage (scénariste du dernier Astérix). Blast est par son graphisme, particulier, soit somptueux pour certains, ou juste inabordable pour d’autres… pourtant il serait dommage de passer à côté d’une œuvre marquante, et on peut déjà le dire, incontournable dans ce qui se fait en ce moment. Plongez sans hésiter dans cette complexité de la nature humaine, et gardez-lui une place digne de ce nom dans votre bibliothèque.