Hormis la couverture, avec toujours ce trait fabuleux de Guarnido, les dessins d’Eric Lambert, nouveau dessinateur sur ce tome, sont tout simplement fabuleux et servent on ne peut mieux ce Paris du début XVIIIe, en pleine période de capes et d’épées. C’est Lou que nous retrouvons cette fois-ci, dans la peau d’un noble s’initiant à l’escrime… Toujours dans sa quête de suivre et se conformer à l’Histoire, il recherche, patiemment, la personne qui fera son fameux portrait. Et aucune nouvelle de Fish, l’empêchant de voyager à nouveau… Le début est assez anecdotique et n’apporte pas grand-chose, à part permettre de préparer le dénouement de l’album et de savourer les dessins. Le dernier tiers, par contre, est chargé de surprises et de rebondissements. L’issue éveille une nouvelle fois la curiosité et plonge le lecteur dans une nouvelle attente… Un très bon tome qui vient une nouvelle fois confirmer la grande qualité de cette série.