Pauvre Aya, la découverte de l’adultère de son père la préoccupe beaucoup, l’accapare même ! Et ce n’est pas du goût de ses deux amies proches, Bintou et Adjoua qui préparent le concours de Miss Yopougon et comptent sur ce qu’Aya se mobilise pour les y préparer…
Dans ce tome, il sera avant tout question des « bangalas » des hommes et à travers eux de polygamie, d’exclusion, d’adultère et d’homosexualité, mais jamais sur un ton grave. Tout à Yop City semble enclin à la légèreté et c’est assez agréable. Dans ce tome, on entreverra aussi le désir latent de fuite vers l’Hexagone, terre de tous les possibles (d’après les abidjanais de Yopougon).
Je prends toujours autant de plaisir à retrouver cette communauté ivoirienne haute en couleurs dont j’apprécie la gouaille, le franc-parler, les caractères pétillants, les expressions proverbiales... J’apprécie de les voir réagir, évoluer, changer, murir, tous. Tous…sauf peut être Aya, et c’est bien dommage.
Et à la fin de l’album, toujours ce traditionnel bonus ivoirien dont un amusant clin d’œil à la psychanalyse.
En bref
6
Lauriane
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