Le scénariste et le dessinateur ont déjà collaboré sur la série les Rochester dont cette nouvelle série est une continuité sans en être une suite ni ne nécessiter de la connaître. Avec les aventures de Lady Elza, on vogue de légèreté en enchantement. On la découvre fuyant une maîtresse concurrente, on la suit dans des aventures rocambolesques où un village maudit tenant prisonnier un poète assassin (que l’on ne peut décemment pas appelé Lord) lui apparait, lui permettant par cette trouvaille et les aventures qui s’en suivront de rejoindre « l’Exentric Club » qui porte très bien son nom. C’est plein de promesses, d’humour anglais, d’ambiance ligne claire classique à la Harry Dickson, mais avec toujours le grain de folie, le décalage, qui renouvelle le genre et vous emporte. Comment ne pas se prendre d’affection pour cette féministe au corps de Pin-up, pour cette femme libre traversant des aventures so british, avec une ingénuité ou, un pragmatisme, c’est selon, très attachant. Comme le dit le scénariste en deuxième de couverture, finalement, Lady Elza « c’est une femme simple qui sait que la vie est compliquée » mais qui le temps d’un ouvrage allège bien la notre. Lisez, nul doute que vous serez vous aussi conquis par Lady ELza. Résumé : Lady Elza, ingénue, féministe, dans des aventures légères et so british, sur un dessin ligne claire classique d’excellente qualité.