Avec ce tome 11, la série n’a jamais si bien porté son nom. La branche rouge (africaine) de l’arbre des destins se rejoint après les deux tomes 6 et 7 vers une généalogie de l’héroïne qui peut expliquer la malchance par une vengeance venue du fond des âges. Le scénario est intéressant, très construit à l’image de la série, et balaie quelques épisodes forts peu reluisants de l’esclavage. Le dessin traverse les époques avec une égale réussite, d’abord la période ancienne de l’esclavage avec des couleurs intéressantes, un traitement du mouvement, des personnages et des visages réalistes sans être l’exacte copie de la réalité. On trouve de belles mises en page aussi comme celle des pages 28 et 29. La période plus récente du récit, en fin d’ouvrage, est traitée par un encadrement noir et des déclinaisons de colories autour du vert, celui des uniformes, de la végétation, pas forcément de l’espoir. Je trouve la mise en page de la planche page 43 très réussie. Bon tome donc, qui relance l’intrigue dans une nouvelle direction et ravive l’intérêt. En bref : Parcours de l’arbre des choix et de leurs conséquences, sur un dessin très réussi pour ce tome 11.