L’épopée d’aventure poursuit sa dramatique succession d’évènements, subis par notre héroïne Emie qui ne souhaite pourtant que paix et tranquillité loin de son mari mais avec ses enfants.
Le récit se transforme pour donner plus d’importance aux enfants justement, pivot d’un rapprochement entre le peuple autochtone indien et les envahisseurs blancs.
Le dessin possède toujours la fluidité et la qualité esthétique constatée dans les tomes précédents ainsi qu’une mise en page, ou plutôt une mise en scène quasi cinématographique, qui font souffler le vent de l’aventure au travers des pages et des situations rocambolesques.
Les couleurs ont une certaine retenue qui ajoute à l’esthétique et au réalisme du récit.
Au bilan un excellent récit dense et bien mené, qui accumule les embûches du groupe de plus en plus restreint des héros et qui oriente le récit vers plus de conscience des visiteurs, que leur Eden ; leur terre promise, est propriété symbiotique de natifs, de qui ils ont beaucoup à apprendre.
Un souffle épique et ethnique traverse ce tome et nous emporte avec lui.
En bref
7
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