On retrouve un Alix vieilli, que les honneurs ont assagi, et qui est devenu un sénateur, placé à ce poste par l’empereur Auguste.
C’est dans son entourage que des évènements se déroulent avec le décès de deux proches de l’empereur, assaillis tous deux par un aigle.
Les héros de BD vieillissent rarement (Derib avec Buddy Longway fut un précurseur, je pense), je ne sais si c’est un tort ; on a plaisir parfois à s’imaginer que le temps n’a pas de prise sur eux, où que la fréquence d’occurrence de leur aventures est très importante.
L’âge et la raison vont plutôt bien à Alix ; son fils ainsi que celui d’Enak sont un lien sentimental à l’épopée jadis proposée par Jacques Martin.
Le dessin est complètement renouvelé, s’éloignant de la ligne claire classique pour des illustrations plus douces, pastel avec moins de rigueur sur les détails de la Rome antique au profit du mouvement et de la fluidité du récit.
Une bonne surprise pour prolonger l’existence de papier d’Alix.
En bref
7
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